Si les entreprises reconnaissent avoir des difficultés à attirer des candidats compétents, elles continuent malgré tout à attendre que l’oiseau rare vienne frapper à leur porte.
La politique de ressources humaines des entreprises reste généralement assez traditionnelle et peu innovante, ressort-il d’une étude sur la politique de recrutement et de rétention d’entreprises belges réalisée à la demande de Federgon, la fédération du secteur des ressources humaines. Si les entreprises reconnaissent avoir des difficultés à attirer des candidats compétents, elles continuent malgré tout à attendre que l’oiseau rare vienne frapper à leur porte.
Un millier de responsables RH d’entreprises privées ont été sondés dans le cadre de cette étude. Celle-ci constate des évolutions positives mais la politique de ressources humaines reste tout de même «traditionnelle et peu innovante», souligne Federgon.
Des canaux de recrutement somme toute assez traditionnels
Il est question d’une dualisation entre un groupe important de petites entreprises qui mènent une «politique RH intuitive» et qui ne sont pas conscientes des défis actuels et une nombre plus restreint de grandes entreprises qui adaptent leur politique RH de manière proactive.
L’étude évoque par exemple les canaux de recrutement, qui restent somme toute assez traditionnels. Les canaux utilisés restent surtout les candidatures spontanées – pourtant moins efficaces – le recrutement en direct et les entreprises d’intérim. Le recrutement à l’étranger, les médias sociaux, les cabinets de recrutement ainsi que lecampus recruitment sont moins utilisés.
Les entreprises critiques à propos des compétences des demandeurs d’emploi
Autres constats : les entreprises, surtout les PME, se montrent critiques à propos des compétences des demandeurs d’emploi et surtout des jeunes sortis de l’école. Les entreprises estiment également de plus en plus que les compétences sont plus importantes que les diplômes.
L’étude souligne enfin le fait que les pénuries sur le marché du travail conduisent les entreprises à faire des choix radicaux. Ainsi, en raison de la pénurie de main-d’œuvre, 25 % des entreprises ont déjà externalisé une partie de leurs activités ou projettent de le faire et 30 % envisagent même de cesser une partie de leurs activités.
Trends.be, avec Belga