Auparavant, un salarié passait en moyenne 15 minutes sans être interrompu dans son travail contre 1 à 4 minutes aujourd’hui. S’ajoute également l’importance du temps passé dans les transports , devenu un véritable critère de choix lors des recherches d’emploi. En moyenne (aller + retour ) le temps passé dans les transports est entre 1h30 et 2h30 par jour. Le nomadisme répond donc à un besoin, une attente grandissante des cadres et des salariés.
Deux types de nomadismes
- Le nomadisme intraentreprise
Il relève de la mobilité interne et comprend le travail hors poste comme les réunions, visioconférences, etc., mais aussi l’absence de bureau fixe dans les locaux de la société. - Le nomadisme extraentreprise concerne la mobilité propre au poste occupé. C’est le cas du télétravail ponctuel ou contractuel, mais aussi, pour les cadres, les horaires dits « à la carte ».
Quelques chiffres pour illustrer ces phénomènes:
- 70% des cadres travaillent en dehors de leur entreprise, 10 à 15% des salariés sont confrontés au télétravail en France
- Globalement 1 milliard de travailleurs dans le monde sont nomades dans le cadre de leur travail.
Les enjeux du nomadisme
Selon Geraldine Bornand-Ritter , il n’existe pas de formule unique: Le nomadisme en entreprise s’adapte en fonction des tâches à accomplir, du poste, des employés et du cadre de travail. Elle intègre les pratiques et enjeux du nomadisme dans cette infographie intéressante publiée sur le blog Ciel mon bureau.
Lire l’article « Le nomadisme en entreprise: les pratiques et les enjeux »