Le métier des recruteurs change. Les règles du métier aussi. Guerre des talents, comportement et attentes des candidats, médias sociaux sont souvent cités comme principales causes. Comment faire face ? Selon Franck La Pinta, les recruteurs sont aujourd’hui amenés à acquérir des nouvelles compétences pour répondre à ces nouveaux challenges, mais également pour sauver leur propre employabilité. Il propose aux recruteurs d’abandonner la logique de chasseurs-cueilleurs pour devenir éleveur-cultivateur.
« Les recruteurs abordent aujourd’hui leur métier comme des chasseurs-cueilleurs. Ils attendent que d’autres membres de la tribu (les managers) viennent les solliciter pour un besoin urgent de ressources nouvelles (les candidats). Dès lors, ils quittent le village, partent à la recherche de cette nourriture, avec l’urgence de la situation à l’esprit. Ils reviendront parfois bredouilles, suscitant la colère des membres de la tribu, n’auront réussi à rapporter qu’une trop faible quantité de nourriture qui sera consommée immédiatement, ou dont la qualité ne sera pas au niveau des attentes de la tribu.
Devenir les éleveurs-cultivateurs
Les recruteurs doivent développer des communautés de candidats. Pas pour répondre à des besoins de recrutements à court terme, mais plutôt pour initier des relations sur la durée, apprendre à connaître ces candidats potentiels, leur faire découvrir les différents aspects de l’entreprise, identifier ceux dont les valeurs, les motivations et les savoirs-être, correspondent à la culture de l’entreprise. C’est ainsi que les recruteurs pourront répondre à des besoins de recrutement de plus en plus difficile à anticiper, contribuer à l’attractivité de leur entreprise, apporter une valeur ajoutée aux managers, améliorer les chances d’un recrutement réussi…»
Lire l’article de Franck La Pinta dans les echos.fr « Recruteurs : abandonnez la logique de chasseur-cueilleur et devenez éleveur-cultivateur »