Existe-t’il une corrélation entre le salaire et le bonheur?
Gagner 90 000 euros par an, ce serait le prix du bonheur pour les Français. Tel est en tout cas le verdict d’un sondage réalisé par l’entreprise d’assurance suédoise Skandia International sur un panel de 5 000 personnes vivant en Asie, en Europe, en Amérique Latine et au Moyen-Orient.
Sur ce chapitre, les Frenchies ne seraient cependant pas les plus gourmands. En moyenne, les 13 nationalités interrogées ont chiffré à 125 000 euros le salaire annuel qui leur permettrait d’être « vraiment » heureux. Et comme la définition du bonheur est des plus subjectives, sa quantification en espèces sonnantes et trébuchantes varie fortement d’un pays à l’autre.
Source : Skandia International
Du côté du Moyen-Orient et de l’Asie, on fait monter les enchères : les habitants de Dubaï chiffrent le salaire annuel du bonheur à plus de 210 000 euros ; les Singapouriens à 175 000 euros et les Hongkongais à environ 150 000 euros. Les européens semblent globalement moins gourmands : outre les 90 000 euros mis en avant pas les Français (soit près de 7 500 euros nets par mois) ; les Britanniques aspirent en moyenne à un salaire d’un peu plus de 100 000 euros et les Allemands à environ 65 000 euros.
Evidemment, les sondés se sont contentés de répondre à la question du sondeur : « Quel revenu annuel devriez-vous selon vous toucher pour être, vraiment, heureux ? ». C’est le jeu. Mais on le sait depuis l’Antiquité : l’argent ne fait pas le bonheur. « Il n’y a qu’une route vers le bonheur, c’est de renoncer aux choses qui ne dépendent pas de notre volonté », estimait déjà Épictète, stoïcien de formation, au 1er siècle de notre ère. Et vous, qu’en pensez-vous ?
Marine Relinger @ Cadremploi.fr