Par Jean-Noël Chaintreuil [Un article repris de l’excellent site lesaffaires.com, écrit par Olivier Schmouker – et dont je ne peux que vous conseiller les excellents articles.]
(Les employés heureux, ça se voit tout de suite. Photo : DR.)
Tout le monde le sait, le Canada est actuellement confronté à une pénurie de main-d’œuvre qualifiée. Du coup, décrocher la perle rare devient de plus en plus complexe pour entreprises. Pourtant, il existe un truc semble-t-il infaillible…
Ainsi, la firme de placement de personnel Randstad Canada a mené un sondage pour connaître les facteurs qui jouaient le plus pour les chercheurs d’emploi pour déterminer l’entreprise dans laquelle ils souhaitent travailler. Le résultat est sans équivoque : le facteur qui compte le plus est… l’ambiance de travail, à hauteur de 60%. Suivent : un salaire élevé (56%), la sécurité d’emploi (53%) et un bon équilibre entre le travail et la vie de famille (48%).
«Le salaire est bien évidemment important, mais la majorité des Canadiens ne veulent pas sacrifier leur bien-être personnel au seul profit d’un enrichissement pécuniaire. Les entreprises canadiennes ont tout avantage à déployer les efforts nécessaires afin d’offrir à leurs employés une atmosphère de travail agréable et encourager un bon équilibre travail-famille, au moyen de divers avantages et programmes comme des rabais pour l’abonnement à des clubs de conditionnement physique, des heures flexibles, des activités d’équipe et des programmes de reconnaissance des employés», analyse Jan Hein Bax, le président de Randstad Canada.
Et tout cela passe par une étape préalable, à savoir la mise au point d’une culture d’entreprise. «Les dirigeants qui prennent le temps de découvrir ce qui est important aux yeux des employés sont mieux outillés pour arrimer les besoins de leur personnel aux objectifs organisationnels. De cette manière, les employés se sentent davantage motivés à contribuer au succès de l’entreprise et démontrent davantage d’engagement, ce qui favorise un meilleur rendement pour la compagnie», explique M. Bax.